Fiche-pays : Argentine
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Fiche-pays : Argentine |
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Repères
Formalités administratives : visa automatique de 3 mois à la
frontière pour les ressortissants français. Vélo-pratique ** Le réseau routier argentin est à l'image de la situation économique du pays: en piteux état et sous-dimensionné ! On trouve encore beaucoup de routes de "ripios", "cailloux", toutes gondolées (et pas seulement au fin fond de la Patagonie). Tenir un vélo sur ce genre de pistes est épuisant. Les voies goudronnées sont quant à elles trop étroites pour accueillir sans danger des vélos aux côtés des voitures. Les camions et les bus se considèrent entièrement prioritaires et préfèrent écraser les plus petits plutôt que ralentir. Encore un pays où trop d'hommes croient bon placer leur précieuse virilité dans leur volant ! Les axes Tucuman-Santiago del Estero, Tucuman-Catamarca et Neuquen-Bahia Blanca sont très dangereux à vélo. Prudence ! En revanche sur certaines routes de montagne, vous pouvez ne croiser personne pendant plus de 100 km. ** La zone entre Santiago del Estero et Mendoza est truffée d'épineux. Compter au moins deux crevaisons par jour. Les épines sont minuscules et pratiquement invisibles. Il faut régulièrement les enlever des pneus à la pince à épiler, c'est horripilant. Prévoir rustines, chambres à air et encore mieux une bande adhésive anti-crevaison en Kevlar. ** Rouler au milieu de la Pampa peut être amusant pour quelques heures, mais pendant 500 km, c'est d'un ennui ! La route est droite à en mourir, le paysage ne change jamais. Contrairement aux idées reçues, la Pampa argentine n'est pas une grande prairie verte uniforme. Si les contreforts des Andes en Patagonie sont émeraudes grâces aux cours d'eau sont alimentés par la fonte des neiges, dans beaucoup d'endroits, la campagne est sèche, poussiéreuse et sans ombre ! Prévoir des réserves en eau. ** Les hébergements dans la région de Salta, Jujuy, Catamarca, San Juan, Cafayate sont moitié moins chers (25/35 pesos) que dans le sud (35/50 pesos). Même chose pour la nourriture. Vers Jujuy, nous trouvions des almuerzos à 4 pesos (1,2 euros environ) avec entrée, plat et dessert. ** L'Argentine possède un bon réseau de bus. Certains sont très confortables avec repas servi à bord et couchettes (cama). C'est tellement bien organisé et carré que ça en devient parfois difficile de faire embarquer son vélo en soute. La plupart des compagnies n'acceptent en effet pas les vélos s'ils ne sont pas dans un carton. A vous de courir les magasins de cycles, électroménagers et supermarchés pour trouver de quoi fabriquer un emballage. Un supplément évalué à la tête du client est généralement à prévoir... S'il n'y a pas assez de place, il est également possible de faire envoyer le vélo par la compagnie avant ou après son départ et de le récupérer au dépôt-marchandises de la gare routière. Ca a l'air à peu près sûr. Nos coins préférés Les villes :
- Les villages de
Pumamarca, Cafayate et Chilecito Les routes et paysages :
- La descente de l'Altiplano de La Quiaca à Jujuy Gastronomie Rubrique en cours de préparation... Désagréments ** Rouler face au vent prend toute sa signification en Argentine. Plus on descend dans le sud et plus il y en a. Il souffle généralement du Chili, se lève vers 11 heures, forcit à partir de 15 heures et s'arrête totalement à la tombée de la nuit. Avancer à seulement 11 km/h de moyenne sur du plat en forçant comme un âne, supporter toute la journée des sifflements incessants, crier pour se parler, voire être fouetté par des cailloux qui s'envolent démoralise en un rien de temps. Parfois nous ne tenions même plus sur le tandem. Dans les pires régions, le vent ne s'arrête même plus la nuit! La toile de la tente claque, ce qui empêche de fermer l'œil, quand ce n'est pas un arbre de 15 m de haut qui s'abat à 1 m de nous... (voir carnet de route argentine). ** Nous avons reçu énormément de conseils de prudence de la part des argentins : "Ne restez pas ici c'est dangereux." ," Dans la ville suivante il y a beaucoup d'insecuridad ,"Attention aux piratitas de la ruta" etc... Fort heureusement, nous n'avons eu absolument aucun soucis de cet ordre. Néanmoins, il faut reconnaître que la situation ne nous a pas paru très brillante. Les unes des journaux font leurs choux gras des affaires d'enlèvements, d'agressions et de l'augmentation des chiffres de la délinquance (ce qui exacerbe d'autant plus le sentiment d'insécurité). Soyez prudents tout de même notamment à Tucuman, Santiago del Estero et certains quartiers touristiques de BAs comme la Bocca. Notre itinéraire | s |
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