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Repères
Formalités administratives : visa d'un mois renouvelable sans
difficultés 1 voire 2 fois. Le renouvellement doit se faire la
dernière semaine du visa (uniquement dans les capitales régionales). Autorisation de 3 mois à l'ambassade de Chine à Hong-Kong.
Notre budget quotidien : 10 euros par jour/ pers.
Affluence : peu de touristes en dehors des grands sites
touristiques.
Hébergements : chambre double avec SdB de 50 Yuans à 150 Yuans selon les
villes (5 à 15 euros, moins cher dans le sud). A la campagne, compter 10
yuans par personne pour une chambre sommaire souvent en dortoir. Camping
difficile (y a du monde!).
État des routes : route goudronnée et en bon état presque
partout où nous sommes allés. Nombreuses voies cyclables en ville.
Trafic : calme dans les campagnes, important dans les grandes
villes. En forte augmentation partout. (confer désagréments)
Cartes : Nelles Southern China 1/1 500 000 + carte de chaque
province achetée dans des librairies chinoises. Une carte en caractères chinois est
indispensable pour demander son chemin et se repérer sur les panneaux.
Vélo-pratique
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Le mandarin est la langue officielle et à ce titre elle est comprise dans
l'ensemble du pays. L'anglais est peu répandu en dehors des grandes villes
(et encore !). Munissez-vous
d'un guide de conversation (le phrasebook Mandarin de Lonely Planet est
plutôt bien fait) et apprenez quelques mots. Les chinois apprécient qu'on
essaie de leur parler dans leur langue. Un mini-guide est notamment très utile pour commander à manger dans un
restaurant et éviter de finir avec de la tortue, du pangolin ou du chien dans
l'assiette... sinon... bon courage.
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Nous n'avons jamais rencontré de problèmes dans le sud de la Chine
(province semi-autonome du Guangxi) pour trouver une chambre d'hôtel, même
dans les villages de campagne. Les
prix s'échelonnaient de 25 yuans à 100 yuans (2,5 euros à 10 euros). En
revanche dans la province du Shanxi et plus généralement dans le nord du
pays, tout est plus compliqué. Il y a une chambre puis il n'y en a plus, l'hôtel est plein alors que l'on voit des chambres
vides... nous avons souvent eu à visiter plusieurs établissements avant d'en trouver un qui
accepte les étrangers (dans certaines régions les hôteliers doivent en
effet payer une taxe spéciale pour recevoir des clients non-chinois).
Surprenant, nous avons été parfois refusés dans des hôtels
"chics" et acceptés dans des établissements bas de gamme. Les prix pratiqués étaient généralement entre 100
et 150 yuans. Il existe des dortoirs peu chers pour les chinois mais à
moins de savoir lire et parler mandarin, ils sont difficiles à trouver et
pas forcément autorisés aux étrangers.
** Il
n'est pas facile de bivouaquer pour la nuit en Chine. Tout d'abord, il est
officiellement interdit de camper. Ensuite les chinois sont d'une curiosité
incroyable, tout le village d'à coté pouvant aller vous rendre visite
en pleine nuit avec des lampes torches simplement pour voir votre tête... difficile de ne pas avoir
la visite du BSP (Bureau de la Sécurité Publique) dans ces cas là.
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Vous trouverez des échoppes de réparation de
vélos partout sur le bord des routes et de bons magasins dans les grandes villes. La marque Giant est très
bien implantée en Chine.
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Le Shanxi est la plus grande région productrice de charbon de Chine. Le balai
des camions chargés de charbon à ras-bord est impressionnant. A vélo, on
bouffe de la poussière tout au long de la route. En fin de
journée, vêtements, visage et mains sont tout noirs. Évitez
plus particulièrement la zone entre Linfen (nord de Xi-an) et Tayuan. De manière générale,
si vous
recherchez des petites routes calmes avec de beaux paysages, les provinces du
Yunnan, Guangxi, Guizhou, Sichuan sont les plus appropriées. Nous avons
trouvé les provinces de Shanxi, Beijing et Tianjin beaucoup plus intéressantes
culturellement mais aussi moins agréables à vélo. De même sur la côte
est, vous pouvez traverser d'immenses zones industrielles n'ayant rien à
envier aux décors du film Terminator (usines désaffectées, terrains vagues,
cheminées et tuyaux fumants dans tous les sens...).
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Possibilité de prendre un bateau du port de Tanggu (province de Tianjin) pour
Incheon en Corée du sud. Le trajet dure environ 24 heures. On peux acheter le billet
au port avant le départ ou en avance auprès du bureau de la compagnie maritime situé à
Tianjin (adresse dispo au CITS (office de tourisme)). Évitez si c'est possible de dormir à Tanggu, c'est très
très laid !
Nos
coins préférés
Les villes :
- La fascinante ville de Xi'an pour son mélange de tradition chinoise et musulmane,
son patrimoine historique lié
à sa position
de ville étape sur la route de la soie et pour la fameuse armée enterrée de soldats en
terre cuite.
- La jolie petite ville de Pingyao d'architecture Ming, très bien
conservée où sont tournés nombre de films d'époque.
- Beijing : inoubliable, certainement l'une des capitales les plus riches et
intéressantes que nous
ayons visitée:
le palais d'été, la cité interdite, les temples, les hutongs... 2
semaines ne nous ont pas suffi pour tout voir !
- Les villes de Nanning et Liuzhou (Guangxi) pour leur dynamisme à la chinoise. Tout
est rasé pour laisser place
à de grandes rues bordées d'arbres et à de rutilants centres commerciaux
et résidences.
C'est plutôt réussi pour
le moment.
Les routes et paysages :
- Les paysages de pics karstiques de Liuzhou à Guilin en passant par
Yangshuo.
- Les rizières en terrasses de l'épine dorsale du dragon à Longsheng
et le village Zhuang de Ping'an.
- La route Guilin - Longsheng - Sanjiang et les villages des minorités
Dong.
- Les plateaux de Loess du Shanxi et la traversée
du fleuve jaune (Hua Xian - Ruicheng - Yuncheng).
- La muraille de Chine (site de Simataï) et les montagnes alentours.
Gastronomie
La
gastronomie chinoise... ou plutôt les gastronomies chinoises. Ici, comme en
France, chaque région possède ses spécialités propres héritées d'un
terroir riche et varié: toutes différentes, toutes savoureuses: canard
laqué à Pékin, raviolis à Canton, Il serait criminel de réduire
le formidable patrimoine culinaire chinois aux poulet au gingembre et
riz cantonnais qu'on trouve chez nous. Ici, comme en France,
la "bouffe" est au centre de la vie sociale: on ne scelle pas une
transaction sans partager un repas et toutes les bonnes histoires d'amitié
finissent par un banquet.... Ici comme en France, la cuisine a été
élevée au rang d'art.
Les
baguettes sont évidemment de rigueur et on partage à plusieurs différents
plats disposés au centre de la table, et choisis de façon à respecter un
équilibre (yin-yang) entre légumes, viandes et poissons. (V. fiche
Malaisie). Si le riz est l'accompagnement de rigueur dans le sud, on trouve
également des crêpes et nouilles de blé dans le nord, où la culture des
céréales remplace celle du riz dans les campagnes. Impossible de lister tous
les délices, voici quelques spécialités à ne pas manquer parmi celles que
nous avons adorées: les dim sum (bouchées vapeurs dans le sud), les soupes
won-ton (aux raviolis) du marché de nuit de Yangshuo, la fondue chinoise où
légumes, viandes, abats et poissons sont plongés dans un bouillon relevé
(nos parents, eux ont détesté !), les wok à la demande où l'on choisit en
cuisine ses ingrédients etc...
Partir
de Pékin sans avoir goûté au canard laqué du restaurant Quanjude (32
Quiamen Dajié, au sud de la place Tian'anmen) serait un sacrilège! Fidel
Castro et le chancelier Kohl y ont déjà succombé! Pour notre part nous lui
avons adressé la palme internationale de la plus délicieuse découverte
culinaire de notre voyage! Compter 15 à 20 euros pour un menu dans la salle
de restaurant (le spectacle du chef qui découpe votre canard sous vos yeux
est épatant!), moitié moins dans le fast-food attenant (moins de service
mais c'est le même canard). Le canard est d'abord engraissé au grain et à
la pâte de soja. Il est ensuite laqué à la mélasse, gonflé avec de l'air,
rempli d'eau bouillante, séché, puis rôti au dessus d'un feu de bois
fruitier: la chair est d'un moelleux incroyable! La peau croustillante et les
filets de viande sont accompagnés de crêpes, d'échalotes et de sauce à la
prune (ce qui rappelle très vaguement la sauce bordelaise à l'échalote de
nos entrecôtes). Un bouillon préparé avec la carcasse de l'animal est servi
ensuite (ça c'est moins bon). Un moment inoubliable...
Désagréments
** Nous
ne savons pas si posséder une voiture confère aux chinois un statut
supérieur, mais en tout cas, au volant ils se considèrent prioritaires sur
tous autres types de véhicules. Afin de signaler leur présence, ils
klaxonnent à tout va dès qu'ils dépassent une voiture, un vélo, un
piéton, un chien, un chat, un oiseau... voire personne. Un vrai concert!. Nous
en avons vu qui roulaient en klaxonnant en permanence. Les chauffeurs de poids lourds montent
même des sirène
de bateau sur le cockpit des camions et s'amusent à vous éclater les tympans
quand ils vous croisent. Dans certaines
villes (mention spéciale pour Yuncheng dans le Shanxi), c'est totalement
INSUPPORTABLE !
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La traversée des tunnels en Chine, généralement non éclairés, est franchement
très dangereuse. Personne n'allume ses feux ! On roule à vive allure, on se
double sans visibilité, on klaxonne... Nous avons carrément eu droit à un
bus doublant une voiture alors que nous arrivions en sens inverse. Tout juste
le temps de descendre du tandem et de nous plaquer contre la paroi du tunnel.
Les conducteurs ne suivent pas les mêmes règles de conduite qu'en Europe (en
suivent-ils?), attendez vous
au pire...
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Quelques commerçants dans les campagnes ont parfois tendance à gonfler les
prix parce que vous êtes étrangers (en général dans les haltes-repas ou s'arrêtent
les bus). Pas de parano, ça reste rare (rien à voir avec le Vietnam
voisin) et bon enfant. Ca les fait souvent rire quand on leur fait remarquer...
Restez zen, souriants, apprenez à compter en chinois et à désigner les chiffres avec les
doigts
(les chinois emploient un
système particulier, par exemple: former une croix avec les deux index
indique le chiffre 10), ça impressionne et
inspire le respect.
Notre
itinéraire
Cliquez pour
agrandir la carte

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Kilométrage total : 1817 km
Pingxiang
- Nanning - heshan
Liuzhou - Lipu - Yangshuo - Guilin
Longsheng - Sanjiang - Guilin
Xian - Hua Xian - Ruicheng
Yuncheng - Houma - Linfen
Pingyao - Tuayuan
Tayuan - Beijing (Bus)
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Quelques liens utiles :
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Cassolette
de saumon
- 6p. -
600g filets de saumon
- 100g (1 bouquet) de basilic
- 2 piments rouges
- 3 branches de ciboule (ou oignons
nouveaux/ciboulette)
- 2 morceaux de gingembre)
- gousses d'ail selon goût
- 2 c.s. huile d'olive
- 1 c.s. sucre
- 1/2 c.c. cannelle en poudre
- 1 1/2 c.s. sauce huître
- 1 1/2 c.s. pâte de soja fermenté
(épiceries asiatiques)
- 3 c.s. de vin de riz (sinon Martini) Couper
le saumon en gros morceaux. Plonger dans de l'eau bouillante. Égoutter.
Faire frire rapidement dans de l'huile chaude. Égoutter.
Couper les piments en diagonale pour former de longues rondelles.
Couper la ciboule en morceaux. Émincer le gingembre. Réduire l'ail en
purée.
Faire chauffer 2 c.s. d'huile d'olive dans une cocotte (de préférence en
terre cuite). Faire revenir l'ail et le gingembre. Ajouter la ciboule, le
sucre, la cannelle, la sauce huître, la pâte de soja, le saumon et le
chili (à doser selon goût). Faire revenir à feu doux pour que la sauce
imprègne bien tous les ingrédients. Enlever l'huile en excès puis ajouter
le vin de riz. Faire cuire à couvert.
En fin de cuisson, ajouter le basilic, mélanger et servir. NB:
si vous disposez d'une cocotte en terre cuite, n'hésitez pas: à la cuisson
saveurs et odeurs ne s'en exhaleront que mieux, effet garanti quand on
soulève le couvercle sous le nez des invités.
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