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Fiche-pays : Bolivie |
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Repères Formalités administratives : 1 mois automatique à la frontière pour
les ressortissants français - Possibilité de faire faire une prorogation de 3
mois à La Paz. Vélo-pratique ** Entre Tambo Quemado et Llica, il y a un nombre important de pistes qui partent parfois dans toutes les directions. Les cartes disponibles étant souvent fausses, n'hésitez pas à vérifier votre chemin lorsque vous croisez quelqu'un (généralement une personne par jour, ne la manquez pas !). L'espagnol est généralement bien compris par les indiens. Les pistes sont tellement mauvaises que nous ne faisions jamais plus de 35 km par jour. ** Les pièces de vélos sont difficiles à trouver en dehors de La Paz. Une boutique au 606 avenida Buenos-Aires, propose des descentes en Mountain Bikes vers les Yungas. L'agence est tenue par une bande de jeunes américains sympas. Ils ont également un atelier de réparation avec des pièces de rechange de qualité (notamment des pneus de 26*2.25 ce qui n'est pas inutile sur les pistes boliviennes). ** Après le parc national du Sajama, la piste qui mène au salar de Coipasa débute avant la station-service de Tambo-Quemado. Il y a même un panneau indicateur ! Dans ce dernier village, l'épicerie fait aussi Alojamiento. Il vaut mieux y faire des provisions. Les villages suivants pour le ravitaillement sont : Sabaya, Coipasa, Llica, Colchani, Uyuni. Rien entre les deux. Prévoir des pastilles de décontamination pour l'eau, voire un filtre (mais attention au froid, le notre s'est fissuré après une nuit dehors !) ** Le vent vient du Chili la plupart du temps Nord-Ouest/Sud-Ouest. Il commence généralement à souffler en fin de matinée jusqu'à la tombée de la nuit (environ 19 heures en août). ** Passer dans le parc national du Sajama vaut vraiment le coup. Les paysages sont magnifiques. Si vous venez de Patacamaya, il faut sortir de la route d'Arica pour prendre la direction de Tomarapi. Possibilité de se laver aux sources chaudes du parc. Plusieurs alojamientos aux villages et une auberge éco-touristico (45 USD la chambre double en demi-pension tout de même) ayant beaucoup de charme. Elle se situe dans le parc à mi-chemin entre Tomarapi et Sajama. ** Après une forte pluie, le salar d'Uyuni peut se remplir de quelques cm d'eau. Il est possible de passer mais n'espérez pas planter votre tente sur le salar et dormir au sec (voir carnet de route de Bolivie). Il faut alors absolument rejoindre l'Ile de Pescadores (ou une autre). Prévoir un très gros nettoyage du vélo à la sortie du salar. ** D'après des infos d'autres cyclos, la piste Uyuni - Atocha - Tupiza est physiquement épuisante à vélo. Peu ou pas d'eau et d'approvisionnement, beaucoup de sable et de vent. Faute de temps sur nos visas, nous avons pris le train à Uyuni. Plusieurs trains partent entre 20 heures et Minuit et arrivent à Villazon en début de matinée. Les tandems sont acceptés dans le compartiments à bagages (il faut parfois un peu insister auprès du bagagiste). ** A Uyuni (en juillet 2004), il n'y avait pas de DAB. Vous pouviez néanmoins obtenir de l'argent (cash in advance) avec une carte visa. La Mastercard ne passait pas ! Nos coins préférés Les villes :
- L'ambiance de l'avenue principale de La Paz le dimanche, ses églises coloniales, ses marchés
multicolores... Les routes et paysages : - Les
salars de Coipasa et d'Uyuni, patinoires géantes ! Gastronomie Dans la région de l'altiplano où nous étions, il faut l'avouer nous avons surtout perdu du poids... A terroir pauvre, tradition culinaire peu développée (c'est différent dans les basses terres plus accueillantes pour l'agriculture, dont on voit les produits sur les riches étals des marchés de La Paz). Le riz bolivien terne, farineux et trop cuit écœure encore Seb des mois après !!! Dans les épiceries, ce qui est bon est souvent d'origine argentine... mais pas de panique on a quand même trouvé quelques spécialités à découvrir. Comme dans le nord de l'Argentine on trouve sur des stands de rue de délicieux en-cas à manger sur le pouce notamment le matin : salteñas (feuilletés relevés à la viande, oeuf, olives, oignons, raisins secs, légumes etc...), empañadas (chaussons à la viande ou au fromage), tamales (pâte de maïs dourrée de boeuf, de légumes et de pommes de terre aux épices, le tout enroulé dans une feuille de maïs frite ou cuite au four), humitas (tamales fourrés au fromage - voir la recette colonne de gauche) et cholas (pains fourrés de viande, oignons, tomates et escabèche). Les repas commencent par une soupe, généralement un bouillon légume et viande épaissi avec des céréales (vous n'échapperez certainement pas à la soupe au quinoa !). A coté des poulets à la broaster (grillés à la broche puis plongés dans un bain de friture) que l'on trouve partout, goûtez au moins une fois au lama ou à l'Alpaga, savoureux en steack à la poêle ou plus original, en charque kan, séché et frit servi avec du gros maïs blanc, vers Uyuni (prévoir une bouteille d'eau pour la nuit, c'est super salé !). Essayez aussi le fromage de lait de brebis vendu sur les marchés (on trouve à La Paz du pain très convenable pour l'accompagner). Désagréments ** Sur l'altiplano, à 4000 mètres d'altitude, la pression diminue et l'oxygène se fait plus rare. Pour compenser, poumons et cœur doivent travailler davantage, ce qui entraîne augmentation du rythme cardiaque, fatigue, maux de tête, insomnie et parfois nausée et vomissements. La nature est injuste en la matière et chaque organisme réagit différemment : si Sébastien s'est rapidement acclimaté, Karine a souffert du "soroche" (mal des montagnes) pendant plusieurs semaines. Mieux vaut donc ne pas prévoir d'activité physique trop intense dans les tous premiers jours. ** Autre inconvénient : l'eau ne bout qu'à 80°C, ce qui rend difficile la cuisson des pâtes au réchaud surtout s'il y a du vent. Un avantage cependant pour les cyclistes : lorsque l'on redescend au niveau de la mer, notre corps est comme dopé à l'EPO et nos jambes fonctionnent à la manière de celles de Lance Armstrong... Youpi!!!! ** Coté insécurité, la Bolivie est beaucoup moins dangereuse que sa voisine péruvienne. Pas de paranoïa donc, on peut se promener tranquillement dans les rues sans être ennuyés. Nous avons traversé à vélo la banlieue défavorisée d'El Alto à La Paz dans une atmosphère moins tendue que dans les quartiers touristiques de Cusco ! Deux bémols cependant. Les villes frontalières de Desaguardero (Pérou) et Villazon (Argentine) sont vraiment craignos : les pickpockets ne se cachent d'ailleurs même pas pour essayer de vous détrousser. Les gamins vous suivent, attendant que vous détourniez la tête pour vous chaparder quelque chose. A l'aéroport de La Paz séviraient de faux taxis et faux policiers à la recherche des proies faciles que sont les nouveaux arrivants encore perturbés par le décalage horaire : demander à son hôtel de venir vous chercher ou préférer les radios-taxis repérables au n° de téléphone inscrit sur la voiture et surtout ne jamais donner ses papiers à un inconnu même s'il se prétend policier, mais proposer poliment de le suivre au commissariat (généralement ça suffit à décourager les escrocs). ** Dans les zones désertiques du sud-ouest, les villages indiqués sur notre carte étaient le plus souvent fantômes, difficile de se ravitailler. Prévoir pâtes, biscuits et eau pour plusieurs jours, d'autant plus que les chemins ensablés ralentissent la progression et que les occasions de se perdre dans le dédale de pistes sont nombreuses !!! Notre itinéraire |
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_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Humitas
- 4 personnes. -
4 tasses de maïs frais râpé (peut ê. partielement remplacé / maïs en
boite) Râper
les épis de maïs, (attention à ne râper que les graines). Faire
revenir le lard, ajouter oignon, poivron, tomate et paprika.
Mélanger. Beurrer
un plat à four ou des ramequins..
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